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76 % des Français estiment l'immobilier inaccessible

76 % de Français estiment aujourd’hui que l’immobilier est devenu un investissement inaccessible et élitiste. 61 % ressentent même un sentiment d’injustice de ne pouvoir y accéder.

(© Adobe Stock)
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Ces chiffres sont tirés d’une étude menée par Tantem, acteur majeur de l’immobilier fractionné, avec CSA Research sur le rapport qu’ont les Français à l’investissement. Il confirme la tendance actuelle sur le marché de l’immobilier pas encore en chute libre mais le vertige commence réellement à gagner. D’après cette étude, un tiers des Français assurent aujourd’hui que l’immobilier est tout simplement inaccessible. «Ils pensent également que cela est encore plus difficile d’accès pour les jeunes. Les principales raisons selon eux : les taux d’emprunt, les prix de la pierre et les frais annexes ayant augmentés, notamment depuis l’inflation», peut-on lire dans cette étude. L’investissement immobilier demeure, toujours, l’investissement préféré des Français.

«61 % ont déjà investis dans l’immobilier et cela, à 40 % pour acquérir leur résidence principale. Un investissement qui les satisfaits car, s’ils en avaient la possibilité, 74 % aimeraient investir davantage dans ce domaine. Cela est d’ailleurs encore plus le cas chez les jeunes, qui le souhaiteraient à 91 %.» L’investissement d’une façon générale, immobilier compris, est considéré comme primordial pour près d’un tiers des Français. «88 % des Français détiennent déjà au moins un produit d’épargne ou d’investissement financier, 19 % (dont 25 % des jeunes) affirment ne plus investir, ou le faire moins souvent, à cause de l’inflation. D’autant que la moitié des investisseurs ou épargnants interrogés (55 %) estiment que leur placement actuel est inefficace pour faire face. Pourtant leur envie reste bien présente pour près de la moitié d’entre eux.» 

Dans leur grande majorité, 86 %, les Français détiennent des produits d’épargne ou d’investissement financier sécurisés à l’image des livrets d’épargne bancaire (PEL, livret A). «59 % avouent s’y connaître mal voire très mal à ce sujet, et seulement la moitié se disent finalement satisfaits des bénéfices perçus par les produits sur lesquels ils ont investi.» La recherche de la fiabilité dans l’investissement demeure de mise et les placements risqués attirent beaucoup moins que les autres.