Après les masques, les casques ! Jeudi 24 février, à 4 heures du matin (heure de Paris), le président russe Vladimir Poutine autorise une opération militaire spéciale en Ukraine. Bombardements et frappes sur une douzaine de villes ukrainiennes dont notamment Kiev et Kharviv, passage des frontières de véhicules et militaires russes dans les régions de Tchernihiv, Soumy ou encore Louhansk. La guerre est déclarée à moins de 2 000 km de Nancy.
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Le bon roi Stanislas paré de bleu et de jaune ! En bon voisin polonais, le duc de Lorraine et de Bar, né à Lviv en Ukraine en 1677 affiche fièrement son soutien à ce pays sous le joug de la folie d’un homme. À peine à 2 000 km, les bombes dévastent un peu plus chaque jour l’Ukraine. Dans la barbarie de ces attaques dévastatrices, une nation, et belle nation, est née.
«Renault, Leroy Merlin et Auchan doivent cesser d’être les sponsors de la machine de guerre russe. Les entreprises françaises doivent arrêter de financer le meurtre d’enfants, de femmes, de viols.» Il y a des phrases qui font l’effet d’un crochet du droit et réveillent les consciences.
En première ligne lors de la pandémie de Covid, les entreprises mécènes semblent aujourd’hui plus démunies face à la guerre en Ukraine. Demain, quel sera leur rôle dans une éventuelle intégration des réfugiés ? Le point avec Diane Abel, responsable de la communication et des études chez Admical, association qui réunit les entreprises mécènes en France.