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Le chiffre : 71 %

C’est le pourcentage de salariés qui envisagent de trouver un nouvel emploi en cas de disparités salariales au sein de leur entreprise. Pour trois quart des femmes, les inégalités salariales sont un motif de démission.

Ces chiffres sont tirés d’une récente étude parue au début du mois réalisée par ADP (Always Designing for people) et confirment l’importance cruciale de ce sujet aujourd’hui à la veille, le 18 septembre, de la Journée internationale de l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes. À en croire les chiffres présents dans cette étude et malgré la mise en place d’un index de l’égalité professionnelle, les inégalités salariales entre les femmes et les hommes apparaissent toujours d’actualité. L’an passé les salariées françaises ont vu leurs salaires augmenter de 4,15 %, contre 5,52 % pour les hommes. «Les écarts de salaires persistent et seulement 26 % des femmes ont l’impression que la situation s’est améliorée. Les augmentations de salaire des femmes sont loin d’être au même niveau que celles des hommes. C’est un défi majeur pour les entreprises qui en agissant ainsi se mettent en danger», assure Carlos Fontelas de Carvalho, président d’ADP France et en Suisse. «Il est essentiel que les employeurs disposent d’indicateurs fiables et précis liés à leur système de paie pour dépasser les ressentis et analyser leurs données réelles, mesurer d’éventuels écarts de rémunération et les mettre en lumière. Cela leur permettra de remédier aux incohérences et aux inégalités en termes de grilles salariales et de gommer ainsi progressivement les écarts de salaires femmes-hommes.» À noter, tout de même, que les entreprises progressent sur ces sujets. 35 % (soit 12 points de plus qu’en 2022) et 33 % (plus 11 points) estiment que leur employeur s’est amélioré ces trois dernières années en matière d’égalité salariale. Quand on vous dit qu’il y a du mieux...