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81 % des jeunes actifs s'attendent à des opportunités professionnelles

C’est le pourcentage de jeunes actifs qui s’attendent à de nombreuses opportunités professionnelles. Cet élan d’optimisme est tiré d’une enquête réalisée par le cabinet de recrutement Walters People (groupe Robert Walters), spécialisé dans les fonctions supports et financières.

(c) AdobeStock.
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Si le marché du travail fait face à de nombreuses tensions liées au contexte économique et politique, les jeunes actifs apparaissent plus que confiants dans leur avenir professionnel (70 %). «Cette confiance s’explique par le fait que certains candidats ont majoritairement trouvé leur premier emploi avant la fin de leur formation ou dans les trois mois l’ayant suivie», peut-on lire dans cette enquête. Cette donne en dit long sur les difficultés de recrutement rencontrées aujourd’hui par la quasi-totalité des entreprises, tous secteurs et toutes fonctions confondus. Cette confiance quasi aveugle des jeunes n’est pas sans revers pour l’entreprise. Leur confiance, les pousse à changer plus facilement et fréquemment d’emploi. 46 % envisagent de rester entre un an et demi et trois ans en entreprise et 24 % projettent de rester entre trois et cinq ans. Côté fidélisation, les choses apparaissent plus qu’ardues. Parmi les critères motivant les jeunes actifs à rester dans une entreprise, l’ambiance de travail arrive à hauteur de 65 %, la rémunération à 53 % et l’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle à 41 %. «Ces jeunes professionnels sont confiants sur leur capacité à trouver un emploi et à négocier leur salaire. Le sujet de la rémunération n’étant plus une source d’inquiétude pour eux, ils mettent désormais la priorité sur d’autres aspects et notamment sur leur bien-être», explique Stéphanie Richard, directrice Paris et Île-de-France au sein du cabinet Walter People. «Même si le salaire constitue toujours un réel levier d’attractivité, les entreprises ne doivent pas uniquement se concentrer sur ce sujet car une fois en poste, les collaborateurs sont désormais davantage sensibles à leur environnement et à leur confort de travail.»