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Financement

L’Aprofin, Lorr’up et les fonds propres...

L’Aprofin (Association des professions de la finance en Lorraine) et Lorr’Up, agence de développement économique Nancy Sud Lorraine unissent leurs forces pour détecter et accompagner les entreprises industrielles en manque de fonds propres, en position prochaine de transmission liée à l’âge du dirigeant ou encore en forte croissance à l’impact certain sur leurs ressources financières.


Charly Lalo, le directeur de Lorr’Up et Jean-Philippe Bolle, le président de l’Aprofin, unis pour enrayer la problématique grandissante des besoins en fonds propres des entreprises.
Charly Lalo, le directeur de Lorr’Up et Jean-Philippe Bolle, le président de l’Aprofin, unis pour enrayer la problématique grandissante des besoins en fonds propres des entreprises.

Les fonds propres, le nerf de la guerre pour l’écosystème entrepreneurial ! Partant du constat général que bon nombre d’entreprises sont aujourd’hui en manque cruel de fonds propres avec toutes les conséquences que cela entraîne, l’Aprofin (Association des professions de la finance en Lorraine) et Lorr’Up, agence de développement économique Nancy Sud Lorraine viennent de signer une convention. Le champ de cette mise en synergie des compétences des deux structures est ciblé sur les entreprises du tissu industriel. 

Objectif : proposer un accompagnement aux entreprises identifiées. «Le problème des fonds propres est souvent présenté d’une façon purement statistique en indiquant que tant de pourcentage d’entreprises sont concernées mais rien n’est fait pour réellement les détecter», assure Jean-Philippe Bolle, le président d’Aprofin.

De l’intelligence économique

Passer d’une approche macro-économique à une approche micro-économique. «Les entreprises concernées possèdent un ratio de fonds propres inquiétant, soit directement lié, de par l’âge du dirigeant (plus de 55 ans), traduisant une situation potentielle de reprise à préparer ou encore une situation de forte croissante dont l’impact sur les fonds propres est à sécuriser», explique Charly Lalo, le directeur général de Lorr’Up à l’occasion de la présentation de cette convention de collaboration entre les deux structures le 9 octobre à Nancy. 

Près de deux cents entreprises du territoire Nancy Sud Lorraine seraient dans cette situation et clairement identifiées par les deux structures. «Ce sont des entreprises qui ont un bon bilan mais qui n’ont pas forcément pris conscience des conséquences de cette problématique de besoin de fonds propres.» Dans la pratique, les équipes de Lorr’up prennent contact avec le dirigeant de l’entreprise identifié et lui propose un accompagnement sur ces sujets précis. «Nous faisons alors appel aux membres d’Aprofin et à leurs compétences spécifiques chaque fois que des besoins particuliers auront été identifiées comme non couverts par les conseils habituels de l’entreprise.» De l’intelligence économique au service du territoire !



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