Sauvegarder l'article
Identifiez vous, pour sauvegarder ce article et le consulter plus tard !

Université de Lorraine

Polaris : une bonne étoile pour l’univers entrepreneurial...

Depuis la mi-juillet, l’Université de Lorraine fait partie des vingt-quatre PUI (Pôles universitaires d’innovation) choisis par le gouvernement pour développer l’innovation au profit de la sphère entrepreneuriale et booster la création de start-up. Sous le nom de code, Polaris (Pôle lorrain universitaire pour la recherche et l’innovation socio-économique) et un financement de 5,7 M€ sur quatre ans, l’université régionale entend notamment renforcer ses relations avec l’univers des entreprises.

«Le projet Polaris entend se concentrer sur le renforcement des relations entre l’université et les entreprises», assurent Hélène Boulanger, présidente de l’Université de Lorraine et Jérôme Sterpenich, vice-président partenariats et innovation.
«Le projet Polaris entend se concentrer sur le renforcement des relations entre l’université et les entreprises», assurent Hélène Boulanger, présidente de l’Université de Lorraine et Jérôme Sterpenich, vice-président partenariats et innovation.

«Une université se nourrit de son écosystème économique ! Sans environnement socio-économique, elle ne peut fonctionner et inversement. Chacun se nourrit l’un de l’autre.» Hélène Boulanger, la présidente de l’Université de Lorraine sait pertinemment que les stéréotypes ont la vie dure et que les passerelles, présentes mais à renforcer, entre l’univers de la recherche et de la formation et la sphère entrepreneuriale se doivent d’être consolidées. Polaris (Pôle lorrain universitaire pour la recherche et l’innovation socio-économique) devrait permettre d’y parvenir. 

Cette nouvelle entité fait partie des vingt-quatre PUI (Pôles universitaires d’innovation) choisis par le gouvernement suite à un AAP (appel à projets). Mission première de ces PUI : constituer un levier essentiel pour démultiplier les retombées économiques et sociales de la recherche en s’inscrivant dans une dynamique d’accélération des actions gouvernementales pour atteindre l’objectif de création de 500 start-up deeptech par an en 2030. Une nouvelle usine à gaz ? Pas vraiment, du moins sur le papier. «Ces pôles permettent de renforcer le rôle des universités dans la structuration d’un écosystème local d’innovation performant avec les organismes nationaux de recherche présents sur leur territoire et les structures de transfert, de valorisation et d’incubation des projets d’entreprises. Ils permettent une gouvernance unique des initiatives, sans ajouter de strates administratives supplémentaires», assurait le gouvernement lors du lancement de l’AAP.

Une One Transfert Team

«Ce pôle est concentré sur les relations avec les entreprises. Déjà avec le programme Sirius (Stratégie d’innovation pour le renforcement des interactions entres université et société), le monde académique s’est rapproché du monde économique, des collectivités et des citoyens. Polaris a pour objectif d’avoir un partenariat socio-économique plus marqué», assure Hélène Boulanger. Doté d’un financement de 5,7 M€ sur quatre ans, Polaris qui signifie «étoile polaire qui permet au voyageur de s’orienter», entend fluidifier un travail déjà actif entre les différents acteurs. 

L’écosystème est déjà présent et la gouvernance de Polaris se base sur le Coris (Comité de coordination Recherche, Innovation, société) avec comme membres fondateurs l’Université de Lorraine, le CNRS, l’Inserm, l’Inria, l’Inraé, la Satt Sayens, le CHRU de Nancy, l’Incubateur lorrain et la filiale de l’université Propuls et une assemblée de partenaires parties prenantes de l’écosystème d’innovation (entreprises, pôle de compétitivité et pouvoirs publics). «L’objectif est d’étendre cette assemblée de partenaires à la majorité des acteurs de l’écosystème en besoin d’innovation du territoire lorrain, en particulier les collectivités et les réseaux d’entreprises», explique Jérôme Sterpenich, vice-président partenariats et innovation à l’Université de Lorraine. «Cela va nous permettre de mieux se coordonner, de mieux se connaître, pour permettre au monde de l’entreprise de trouver la bonne compétence, la bonne personne, au bon moment», continue Hélène Boulanger. 

Un genre de guichet commun (et non unique), une «One Transfert team», comme il l’est indiqué dans les actions prioritaires de Polaris. Reste à l’univers entrepreneurial à se saisir des services présents au sein de l’Université de Lorraine. «C’est là également que nous travaillons ! Il nous faut marketer nos offres de recherche et d’innovation en fonction des besoins spécifiques par marché et par typologie d’entreprise. Il nous faut construire une équipe mutualisée de prospection managériale en charge de recueillir les besoins en innovation dans les entreprises et de faire émerger des partenariats», assure Jérôme Sterpenich. Y’a plus qu’à...

Six filières expérimentales

Santé et numérique. Chaîne de valeur des matériaux. Mobilité. Ressources et environnement. Intelligence artificielle et bioéconomie. Ce sont les six filières régionales sélectionnées comme terrain d’expérimentation pour le déploiement du PUI (Pôle universitaire d’innovation) Polaris (Pôle lorrain universitaire pour la recherche et l’innovation socio-économique).