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Evolution professionnelle : un baromètre territorial qui en dit long dans le Grand Est

À la veille de la Semaine de l’évolution professionnelle (du 9 au 20 octobre), le réseau EVA, rassemblant les opérateurs du Conseil en évolution professionnelle, vient de faire paraître son baromètre territorial réalisé par l’institut Ifop. Dans la région, les nouvelles évolutions sociétales impactent directement la vision de l’évolution professionnelle des salariés.

Evolution professionnelle : un baromètre territorial qui en dit long dans le Grand Est

Environnement, intelligence artificielle, réforme des retraites en passant par la RSE (Responsabilité sociétale des entreprises). Ces grands enjeux sociétaux d’aujourd’hui peuvent être des opportunités mais également des craintes dans l’univers du travail. Constat établi à la lecture du baromètre territorial pour la région du réseau EVA (regroupant les opérateurs du Conseil en évolution professionnelle) réalisé par l’institut Ifop paru à la fin septembre à la veille de la Semaine de l’évolution professionnelle (du 9 au 20 octobre). 

«74 % des personnes interrogées estiment, par exemple, que la transition écologique va transformer ou faire disparaître leur métier ou leur secteur d’activité», peut-on lire dans ce baromètre. La proportion est quasi la même quand on parle de transformation digitale et encore plus d’intelligence artificielle.

La rémunération, premier critère

Dans ce contexte, l’évolution professionnelle s’affiche quasiment comme un véritable salut. «Au cours des trois dernières années, 59 % des salariés indiquent avoir connu une ou plusieurs évolutions professionnelles. Un score en forte progression par rapport à 2022 (+ 8 points).» La rémunération demeure toujours le premier critère. 

Elle est citée par 56 % des personnes interrogées. «Ce score est en augmentation de près de six points par rapport à l’an passé. Ce qui s’explique notamment par la baisse du pouvoir d’achat.» La dynamique est inversée s’agissant de l’envie de se confronter à un nouveau défi, le souhait de sécuriser sa situation professionnelle, et le besoin de changer d’ambiance au travail, cités respectivement par 37 %, 21 % et 18 % des salariés. «Le besoin d’améliorer ses conditions de travail, un critère testé pour la première fois cette année, est cité par 20 % des sondés.» 

Dans la région, un fort sentiment d’appartenance est relevé non pas à l’entreprise mais au secteur d’activité. «55 % des personnes envisageant une évolution professionnelle assurent vouloir évoluer dans le même secteur d’activité mais nécessairement au sein de la même entreprise.» Il semble encore avoir pas mal de chemin à parcourir au niveau de la fameuse marque employeur….